Si jamais vous hésitez entre l'ENS et d'autres écoles d'ingénieur, prenez l'ENS Paris-Saclay ! J'y ai passé personnellement mes meilleures années d'étude et si vous aimez la sicence, vous serez servis par des professeurs gé-niaux !
Pourquoi l'ENS Paris-Saclay et le DER Génie Mécanique ?
Lors de la préparation du concours pour l'ENS Paris-Saclay, j'avais pour objectif de passer l'agrégation et devenir enseignant. Ce choix a été guidé par mes enseignants de CPGE, que je voulais rejoindre plus tard une fois l'ENS terminée ! Le choix de la première année SAPHIRE puis du DER Génie Mécanique a été sur les notions abordées dans les modules d'enseignement qui étaient axés sur des notions scientifiques qui me plaisaient et des applications industrielles concrètes associées.
Quel a été votre parcours au DER Génie Mécanique ?
Parcours
J'ai réalisé un parcours assez classique : SAPHIRE, M1 MIP, M2 FESUP (agrégation, 12ème), et enfin un M2 recherche en biomécanique.
Pourquoi avoir choisi un M2 FESUP ?
Lors de mon entrée à l'ENS, j'avais envie de devenir enseignant plus tard, et plus particulièrement dans le supérieur. Le choix du M2 FESUP avec la préparation de l'agrégation a donc été tout à fait naturel, du fait de l'excellence de la préparation à ce concours par l'ENS Paris-Saclay.
Apports de cette année ?
Le M2 FESUP m'a permis de reprendre l'ensemble des notions vues en mécanique du lycée (car j'en avais fait en Sciences de l'Ingénieur en Première et Terminale) jusqu'au M1. En plus d'une reprise totale, le M2 FESUP va aussi dans l'approfondissement, ce qui me permet aujourd'hui dans ma pratique d'enseignant de CPGE d'avoir une vue d'ensemble des Sciences de l'Ingénieur sur les approches à la fois théorique et expérimentale. De plus, le M2 FESUP donne une rigueur d'analyse des référentiels et une rigueur de construction d'un cours,ce qui est évidemment nécessaire pour un enseignant !
Que retenez vous de votre passage au DER GM ?
La formation suivie au DER Génie Mécanique est très complète, avec des enseignant et enseignantes de haut niveau tant sur la partie scientifique que pédagogique avec un lien étroit entre la recherche et l'enseignement. La richesse du plateau technique sur la partie industrielle est aussi une grande force de la formation, surtout pour le M1 MIP, que j'ai suivi et qui donne une grande ouverture d'esprit sur des applications concrètes de la mécanique.
Vous êtes docteur, quel a été le sujet de votre thèse ?
Ma thèse s'intéressait à la commotion cérébrale qui est un ensemble de lésions du cerveau suite à un choc, invisibles à l'imagerie et très fréquente dans le sport. Une idée pour les identifier médicalement est d'utiliser un modèle numérique reproduisant le comportement mécanique du cerveau. L'objectif de ma thèse était de proposer une méthode d'évaluation alternatives de ces modèles numériques par modèle imprimé 3D, au lieu d'utiliser des modèles humains post-mortem.
Quel apport de votre formation dans votre quotidien ?
La formation à l'ENS m'a permis de m'organiser efficacement dans mon travail d'enseignant tant par l'écriture des supports, la lecture des programmes (ce qui peut être ardu au début) et l'animation des cours. De plus, l'enseignement scientifique d'excellence à l'ENS me permet d'avoir une aisance dans le programme de CPGE et d'aider au mieux les étudiants dans leurs questions au quotidien.